Je crois en une France où nous, les gens, décidons de prendre le contrôle de notre gouvernement – et, par extension, de notre économie – afin d’amener la prospérité, en refusant la concentration du pouvoir entre les mains d’un système oligarchique obsolète. La France doit devenir un endroit où les droits des consommateurs sont priorisés par rapport aux ambitions des grandes entreprises et institutions financières.
Je crois en une France dont le leadership politique répond aux besoins du public – et non à l’inverse – et reflète nos valeurs collectives, et non celles des privilégiés aux poches profondes. La France doit être un endroit où nous, les citoyens, décidons de nos leaders et des effets de nos systèmes politiques, où nous, les citoyens, décidons ce qui change et ce qui ne change pas.
Je crois en une France où tout être humain peut jouir des droits inaliénables suivants :
- Le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à la vie privée ;
- Le droit à un environnement propre, sûr et sain ;
- Le droit d’asile ;
- Le droit à la citoyenneté et à une protection en vertu de la loi ;
- Le droit à une justice équitable, rapide et représentative en vertu de la loi ;
- Le droit de se rassembler librement et pacifiquement ;
- Le droit de pratiquer librement la foi religieuse (ou pas du tout) ;
- Le droit à des services gratuits de soins de santé publique ;
- Le droit à une éducation publique et gratuite ;
- Le droit de propriété et d’entreprendre ;
- Le droit de voyager librement ;
- Le droit à la liberté de manifestation, d’expression et de pensée ;
- Le droit de participer à des élections libres, équitables, directes et ouvertes ;
- Le droit au travail dans des conditions équitables et satisfaisantes ;
- Le droit de négocier collectivement et d’être exempt de travail d’exploitation ; et
- Le droit à l’assurance sociale, aux services de retraite et à un salaire digne.
Je crois en une France où ces droits sont inaliénables, que tous les êtres vivants les méritent et que ces droits et ces libertés doivent s’appliquer à tous, sans tenir compte de la race, de la couleur, de l’âge, du sexe, de l’orientation sexuelle, du revenu, de l’information génétique, du handicap, de l’origine, de la croyance religieuse (ou l’absence de celle-ci) et du statut social.
Je crois en une France où tous les hommes, les femmes sont égaux devant la loi et que nos lois et nos systèmes – criminels, civils, économiques ou autres – doivent refléter cela sans exception. Je crois en une France qui s’oppose à toutes les formes de racisme, de discrimination, de colonisation et de suppression économique. Je crois en une France avec un gouvernement fort et responsable, soutenu par des citoyens également forts et engagés.
Je crois en une France qui chérit ses ressources naturelles, une France qui comprend l’équilibre délicat qui soutient notre l’environnement et ne refusera rien pour préserver cette merveilleuse terre qu’elle appelle la sienne. Je crois en une France qui comprend que la seule façon de préserver un avenir durable pour les générations à venir est la croissance durable et la production d’énergie grâce à l’utilisation de ressources énergétiques renouvelables comme le soleil, la terre et les océans non pollués. Après tout, l’océan est la source de la vie sur la Terre.
Je crois en une France qui comprend qu’aucun citoyen – homme, femme ou genre non conforme – devrait se voir refuser l’accès à des soins de santé publique de qualité, quel que soit le revenu ou la classe, et que les soins de santé sont un droit humain universel qui ne doit jamais être réduit par quiconque. Je crois en une France qui soutient et administre pleinement un système de soins de santé publique complet, ainsi qu’un marché largement ouvert pour les régimes privés d’assurance maladie. Je crois en une France où les soins de santé sont une responsabilité sociale que tous les citoyens et les contribuables se sont engagés à se faire respecter.
Je crois en une France qui s’efforce de disposer d’un système éducatif dynamique qui maximise le potentiel d’apprentissage de chaque élève et rejette l’idée que certains étudiants peuvent se permettre d’être laissés derrière tandis que d’autres réussissent ; Un système qui prépare les enfants français et les jeunes adultes à une économie mondialisée en évolution rapide et qui valorise l’importance du multilinguisme. Surtout, je crois en une France qui fait primer la doctrine selon laquelle une éducation, comme les soins de santé, est un droit humain fondamental.
Je crois en une France qui regroupe une force de police culturellement diversifiée, bien formée, transparente et responsable dans ses communautés, qui contribue à la paix et à la sécurité de tous les citoyens, citoyens ou étrangers, d’une manière qui développe la communauté ; Une France avec des policiers locaux qui respectent, protègent et défendent les droits des citoyens et des étrangers; Une France avec des policiers qui ont recours à la force en dernier ressort après que toutes les autres options soient épuisées ; Et surtout, une France qui regroupe des agents de police qui reflètent les communautés qu’ils ont juré de protéger, de servir, de respecter et de coopérer.
Je crois en un environnement économique français qui offre des opportunités égales à tous les citoyens; Une économie française construite pour résister aux vents du changement économique; Une économie française qui mène le monde à l’innovation, à l’entrepreneuriat et à l’entreprise; Une économie française qui bien que disciplinée, soit pourtant compatissante, qui ne pense pas le travailleur uniquement en termes de salaires et de main-d’œuvre; Et une économie française qui encourage l’entrepreneuriat, mais continue à fonctionner selon un principe commun d’équité.
Je crois en une France qui lutte pour assurer la justice pour tous, et pas seulement pour quelques privilégiés; Une France qui n’a pas peur de déclarer au monde que, oui, la vie des Noirs et des Arabes vaut autant que celle des Européens, et que l’islam ne constitue pas une menace pour la culture européenne ou française, en établissant un environnement économique, judiciaire et social qui reflète bien cette affirmation; Une France qui reconnaît les effets désastreux de l’impérialisme colonial sur les peuples indigènes. Et une France qui n’a pas peur de déclarer la guerre à la pauvreté, car les sociétés sont jugées par la façon dont elles traitent les plus miséreux.
Je crois en une France opposée à l’incarcération de masse, disposée à réformer son système pénitentiaire en mettant l’accent sur la réhabilitation plutôt que par un traitement punitif ; Une France qui considèrent que ses enfants – et les enfants du monde dans leur ensemble – représentent l’avenir de l’humanité, et doivent donc avoir toutes les chances de leur côté.
Enfin, je crois en une France avec des dirigeants qui ont le devoir de répondre et de rendre compte à son peuple et à lui seul; Une France qui élève et ne choisit que les candidats jugés les plus aptes à représenter l’intérêt de ses citoyens dans leur ensemble, et non les intérêts des grandes entreprises ou des privilégiés; Une France qui croit en un avenir brillant pour elle-même et s’efforce donc de faire en sorte que ses citoyens soient sains et saufs, instruits et engagés dans son processus politique. Surtout, je crois en une France qui comprend que la voix la plus entendue doit être la nôtre…
Les citoyens.
It should be stated that this work wouldn’t have been possible without the expert editing of French ambassador Alexandre Arnal. As of this moment, I am not fully fluent (yet). Given my beginner’s-level French (as seen above), Mr. Arnal assisted with clearing up minute grammatical errors here and there. But I’m learning. Credit must always be given to whom it is due, and I hope I have done that here. Thank you, Alex!
RJM